Semaine des Arts 2017 du 18/12 au 22/12/2017...

La semaine des Arts a été organisé par Aurélia Gandi et Claire Loche documentalistes au Campus des Sciences et Techniques d'Avignon. C'est une première et une très belle réussite ! Une programmation riche et variée a permis à nos élèves d'approcher différents domaines (chanson, théâtre, lecture, etc.) très souvent inconnus d'eux. Chaque spectacle a été suivi de questions ou de débats.

Bravo à elles et vivement la prochaine édition...

Nicolas Dion

 

Qu'est ce que la Semaine des Arts ?

La venue de six compagnies au lycée, quatre ateliers de pratique / création artistique pour les élèves et deux représentations menées par les élèves eux-mêmes.

 

Quels arts ?
Le théâtre, la danse, la musique, le cinéma, le street art (graff et light painting), la photographie, la littérature, et l'escalade avec de la danse verticale !

 

Pourquoi une semaine des Arts ?


Faire entrer les Arts au Campus.
Les élèves de l'établissement ne se déplacent pas vers les lieux culturels de proximité et sont donc peu en contact avec les oeuvres et les artistes.
« L'éducation artistique et culturelle est indispensable à la démocratisation culturelle et à l'égalité des chances. Le parcours d'éducation artistique et culturel accompli par chaque élève se construit de l'école primaire au lycée » Bulletin officiel n°19 du 05 mai 2008 : Éducation artistique et culturelle)
Dans le cadre du Parcours d’Éducation Artistique et Culturel (Arrêté du 01/07/2015) et en lien avec le projet d'établissement, « Ouverture culturelle »,ce projet répond à un triple objectif en lien direct avec les enseignements (lettres, histoire et arts appliqués) :
Favoriser l'accès de tous les lycéens à la culture ; éveiller leur curiosité ; et structurer un parcours d'éducation artistique et culturelle au Campus notamment à partir d'un temps fort, une « Semaine des Arts »
Objectifs « culturels » :
- Élargir les domaines artistiques abordés, diversifier les approches pédagogiques
- Favoriser la prise en compte du regard artistique dans toutes les disciplines
- Rencontrer les artistes et les oeuvres
- Enrichir leur culture personnelle et acquérir des connaissances en Art.
Objectifs « citoyens » :
- Encourager le "vivre ensemble" autour d'un projet commun ; de culture(s) commune(s)
- Participer à des échanges de manière sereine
- Favoriser la prise en compte de toutes les sensibilités
- Développer son sens critique


Candide par la Compagnie Bonheurs de Lecture

Notre lecture :
Nous serons quatre lecteurs pour cette oeuvre centrale de la culture française, ce conte plein d'insolence dont l'Ecole Républicaine a fait un passage obligé : deux narra-teurs pour faire avancer l'histoire et lui donner son rythme, et deux personnages, Candide et Cunégonde.
Nous lirons intégralement les neuf premiers chapitres, cette traversée de l'Europe du XVIIIème siècle, dévastée par les guerres et les luttes religieuses. Nous survolerons ensuite avec désinvolture l'Atlantique et les Amériques avant de nous poser sagement à Constantinople. Car c'est en cette ville, entre Orient et Occident, que Voltaire imagine la naissance possible d'une sagesse très simple mais peut être indépassable.
Les percussions de Thibaut Plantevin donneront aussi à entendre toute l'énergie et la paradoxale allégresse de ces pages drôles et terribles.


L'HISTOIRE RACONTÉE DU THÉÂTRE, PAR LA COMPAGNIE ÉCLATS DE SCÈNES

Comment aborder l’histoire du théâtre ?
Comment rester rigoureux dans les faits sans rendre le discours pesant et ennuyeux ?
Comment donner envie à tout un chacun de découvrir cette histoire riche et passionnante?
Frédéric Richaud, comédien titulaire d’un D.E théâtre, et Gilbert Barba, auteur, metteur en scène et comédien qui a enseigné pendant 5 ans en lycée option théâtre, se sont posés ces questions.
Avec l’aide de Marielle Paul, professeur agrégée de lettres classiques, les comédiens ont répondu à leurs interrogations en donnant naissance à une forme originale : un spectacle qui emprunte son aspect ludique, entraînant et rythmé au théâtre de papier, et qui a les qualités des exposés documentés, clairs, réfléchis, rigoureux.

 

Ainsi,L’Histoire racontée du Théâtre relate de manière passionnante quelques 25 siècles de théâtre en moins de deux heures. De la préhistoire au théâtre grec et romain, où se situent les fondements de notre théâtre contemporain jusqu’à nos jours, avec la révolution dramaturgique des années 50, Malraux et la décentralisation.


Les Silencieuses par la compagnie Fatale Aubaine.

LES SILENCIEUSES
Texte et jeu : Nicolas Raccah
Co-conception et mise en scène : Frédérique Aït-Touati
Collaboration artistique : Elsa Blin
Durée : 1h + 20 min de présentation de la gestation du spectacle


Que ce soit au XIVème ou au XIXème siècle, les manuels d’éducation des filles convergent sur deux obligations essentielles : la discrétion et l’humilité. À les en croire, la femme idéale est silencieuse : elle ne parle pas trop haut, ne rit pas à gorge déployée, ne brigue pas les postes publics, ne cherche pas à devenir célèbre, travaille à ne jamais attirer l’attention…
Héritiers de cette histoire, nous nous sommes associés - une femme et un homme - pour raconter théâtralement cette quête littéraire et les textes oubliés qu’elle nous a permis de mettre au jour.
Le spectacle trouve une résonance toute particulière chez les jeunes, autour des thématiques des stéréotypes et assignations de genre et de l’égalité des sexes. Il interroge la construction identitaire par rapport aux préjugés habituels sur le masculin et le féminin. Il s’agit d’aider les jeunes à prendre conscience de l’histoire des inégalités hommes femmes en se laissant individuellement toucher, impacter, révolter par cette histoire.
Par le récit singulier d’un homme qui ouvre les yeux, le spectacle permet à chacun.e de regarder en face certaines habitudes de comportement et de jugement, héritées d’un passé violent, et d’interrompre ce processus. En ce sens, Les Silencieuses entre également dans le cadre de l’éducation à la citoyenneté et à la laïcité, à travers la prise de conscience individuelle des injustices faites aux femmes, et de l’imprégnation de la misogynie dans l’inconscient et
l’imaginaire collectif.
Il nous paraît essentiel d’ouvrir d’abord les yeux des adolescents sur le passé misogyne de notre Occident, en France et en Europe, c’est-à-dire de regarder en face l’héritage oublié que nous ont légué nos ancêtres, avant de poser un jugement sur les moeurs et les cultures d’autres traditions.
C’est en faisant le point sur nos propres racines, en interrogeant et en nous situant par rapport aux schémas dont nous avons secrètement hérité, qu’une réflexion plus large pourra ensuite être entamée sur le fonctionnement d’autres sociétés, dans d’autres parties du monde.


Service à tous les étages par la Compagnie Lézards Bleus

Nous développons notre gestuelle en relation avec l'architecture et les façades, et plus largement, avec l’histoire que nous raconte les murs et ceux qui vivent derrière. Notre imaginaire vertical se créé et se façonne à chaque fois au Confluent de ces influences minérales et humaines. Notre language reste avant tout gestuel, entre danse, acrobatie et mime; la préoccupation du contexte qui accueille la représentation dans la rue, de l’histoire des murs sur lesquels nous intervenons, l’intéraction avec les habitants et les usagers de l’espace urbain, sont au fondement de nos recherches artistiques.

Plusieurs spectacles sont déjà nés de ce travail de la compagnie Lézards Bleus.
Notre chorégraphie est porteuse d’émotion et vecteur d’imaginaire pour le spectateur.

Tel un Folambule, le danseur voyage sur les murs à la rencontre de ses rêves. ll les rend sensibles afin qu’ils deviennent des rêves dans la tête des spectateurs, une réalité dans leurs corps. Toujours en hauteur, il met pacifiquement sa vie en jeu pour en dévoiler la fragilité. Il sonne les cloches du rassemblement poétique et raconte des histoires sans haut ni bas. Dans un corps à corps avec nos façades, il danse sa vie en plein vide.


Dizzylez

DIZZYLEZ

Bienvenue au pays du verbe rythmé et des mots qui claquent.
Et bienvenue chez Dizzylez, l’homme aux multiples casquettes :
rappeur au flow qui fait des envieux, slam champion, marathonien des ateliers,
initiateur poético-musical de soirées...
Après "Un, deux", premier album "Slam/piano/spoken word" rafraichissant et audacieux, et "Aux anges", galette spéciale, l'homme au triple «z» prépare la suite...deux pieds sur scène -son principal terrain de jeu-… casque sur les oreilles, et regard tourné vers les cieux.
A écouter sur : http://www.dizzylez.com/